Visa d'autoentrepreneur compare France-Japon

Préambule :

Les conseils que nous vous offrons sont basés sur les connaissances et expériences acquises parmi les membres de notre communauté. Cependant, il est important de noter que ces conseils ne remplacent en aucun cas l'avis d'un professionnel du droit ou d'un conseiller fiscal qualifié. Chaque situation étant unique, nous vous recommandons vivement de consulter un avocat ou un expert en fiscalité pour vous assurer que vos démarches sont conformes aux réglementations en vigueur et adaptées à votre situation personnelle.

Votre situation est intéressante et mérite une analyse attentive. Voici quelques éléments qui pourraient vous aider à décider s'il est préférable de vous enregistrer en tant qu'auto-entrepreneur en France ou au Japon, en tenant compte de votre projet de business en ligne, de votre visa, et des implications fiscales.

1. Enregistrement en tant qu'auto-entrepreneur : France vs Japon

   • En France : Si vous vous enregistrez en tant qu'auto-entrepreneur en France, vous pourrez bénéficier du régime simplifié de la micro-entreprise, qui est souvent moins complexe sur le plan administratif et fiscal pour les petites entreprises. Cela pourrait être particulièrement intéressant puisque votre service cible principalement les Français et les Européens. En restant enregistrée en France, vous pourriez éviter les complications administratives japonaises.
   • Au Japon : S'enregistrer en tant qu'auto-entrepreneur au Japon pourrait être plus complexe, surtout avec un visa Working Holiday, qui n'est pas conçu pour des activités commerciales de longue durée. Toutefois, si vous prévoyez de rester au Japon sur le long terme, cela pourrait devenir nécessaire pour simplifier vos relations fiscales et administratives avec le Japon.

2. Résidence fiscale :

   • Japon : Puisque vous travaillez et résidez au Japon, vous pourriez être considérée comme résidente fiscale au Japon. La résidence fiscale dépend de plusieurs critères, notamment la durée de séjour et le type de visa. Vous pourriez donc devoir payer des impôts au Japon sur vos revenus globaux, y compris ceux de votre business en ligne.
   • France : Si vous êtes encore résidente fiscale en France (par exemple, si vous passez moins de 183 jours par an au Japon), vous pourriez devoir payer des impôts en France. Cela pourrait devenir complexe si vous êtes considérée résidente fiscale des deux pays. Dans ce cas, il est essentiel de comprendre les conventions fiscales entre la France et le Japon pour éviter la double imposition.

3. Visa et implications futures :

   • Comme vous êtes actuellement sous un visa Working Holiday, qui est temporaire, il pourrait y avoir des limitations concernant votre activité entrepreneuriale au Japon. Il serait donc important de vérifier les conditions de votre visa et peut-être d'envisager un changement vers un visa qui permet les activités commerciales, surtout si vous souhaitez rester au Japon sur le long terme.

En résumé :
Il pourrait être plus simple pour vous de vous enregistrer en tant qu'auto-entrepreneur en France, surtout si votre marché cible est principalement en Europe et que vous êtes toujours résidente fiscale en France. Cependant, il serait prudent de bien comprendre votre situation fiscale pour éviter d'éventuels problèmes, surtout avec votre statut de visa au Japon. Une consultation avec un conseiller fiscal ou un avocat spécialisé en droit des affaires internationales pourrait aussi être une bonne idée pour s'assurer que vous prenez la meilleure décision pour votre situation personnelle.

Si vous envisagez de rester au Japon à long terme, pensez aussi à votre statut de résidence et à la possibilité d'obtenir un visa de travail ou de résidence qui vous permettrait d'opérer légalement votre business au Japon.

Bon courage pour vos démarches !